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Mes cours


Pour les Erasmus: Combien de temps peut durer l’échange Erasmus pour Biomédecine à Lund ?

-Vous pouvez venir 3 mois (de avril à juin pour le projet de recherche), 6  mois (de octobre à mars pour les cours de biomédecine eux-mêmes) ou 9 mois à Lund.

-Mais je ne sais pas s’il est très prudent de venir juste 3 mois pour le Lab project, sachant qu’il faut avoir déjà une petite expérience dans la recherche.

 

 

 

Pour tous le monde : les détails de mes études !! ( enfin !)

 

-(Une des ) Chose(s) différente(s) du système français : à Lund, je suis des études de médecine, mais dans la filière de recherche. En effet, en Suède dans les facs de médecine, étudient à la fois les futurs dentistes, pharmaciens, médecins « cliniques » et chercheurs en médecine. Et les cours sont séparés dès la première année.

Donc, en tant que futur médecin-chercheur en Suède, vous ne ferez jamais de stage à l’hôpital, et vous ne toucherez jamais un patient ! À l’inverse, en tant que médecin praticien, c’est presque impossible de changer d’avis vers 40-50ans pour devenir chercheur…

C’est un des inconvénients que j’ai trouvé à ce système : pas la possibilité de «toucher un peu à tout ».

 

-Pour le premier semestre, je suis donc dans la classe des futurs chercheurs : 35 étudiants. La moyenne d’âge est de 21-23 ans (puisque la plupart on fait d’autres études avant) ,  mais il y a aussi 2 parents ! Et il y a très peu de garçons dans le lot (dont…0 grand blond aux yeux bleus !! Je suis donc venue pour rien ;) ).

Le principe de l’enseignement : chaque semaine est consacrée à un sujet médical différent. Notre objectif étant à chaque fois de se concentrer sur l’aspect moléculaire des choses : thérapie génique, inflammation chronique, HIV ou encore psychose. Bref, un peu de tout. Voici le lien de mon programme détaillé : http://www.mig.lu.se/molmed/HT08-VT09/Schema/index.htm

 

Il y a peu d’heures de cours magistraux : 6 heures en moyenne.

Le reste du temps est consacré à deux choses : les « group work », et le « lab work ».

 

               Les group work, c’est LE truc qu’on a pas en France (et même pas partout en Suède). Nous sommes 8 par groupe,  il y a 2 séances de 2 heures par semaine. Nous avons des articles scientifiques à lire afin de résoudre un problème. Et à la fin de la semaine sur un sujet, 2 étudiants de chaque groupe doivent faire une présentation du cas et de la solution que nous avons trouvée. Il y a donc 4 cas différents chaque semaine, et 2 heures de présentation pour clore le sujet.

Et rassurez-vous : il y a un tuteur spécialisé sur le sujet pour nous encadrer à chaque séance de travail en groupe ! Histoire de nous assurer que nous sommes sur la bonne piste, et que nous ne disons pas trop de bêtises.

 

Par exemple, pour la semaine « host pathogen interaction », nous avons eu le cas d’une patiente septique,  traitée par antibiotiques et APC : protétine C Activée. Problème : le principal effet indésirable du traitement APC est le risque d’hémorragie.

Nos questions à résoudre : - quels sont les symptômes et les mécanismes moléculaires du choc septique ? -Quel est le rôle d’APC ? –Comment pourrait-on améliorer le traitement ?...

Je pourrais vous détailler quelles ont été nos conclusions, mais… je ne m’amuserai pas à réécrire toute la présentation de 20 mins ! :D ( et prendre ainsi le risque de perdre des lecteurs ! ;) )

 

               J’aime beaucoup ce système de group works, le coté « il faut trouver la clé du mystère » est très motivant ! C’est très agréable de réfléchir, de se creuser la cervelle  «à l’école ». C’est une chose dont j’avais un peu perdu l’habitude ;)

De plus, à chaque nouvelle recherche, je sens que j’assimile beaucoup mieux que si j’avais eu un cours sur le choc septique, par exemple. En quelque sorte, c’est l’étudiant qui fait son propre enseignement. En ayant nos propres questions sur le sujet, on va à l’essentiel, on ne se perd pas dans les détails qu’aurait pu donner un prof spécialisé sur le sujet. D’un autre coté, c’est un apprentissage un peu « aventureux »,  c’est sans doute plus rassurant de recevoir toutes les informations « bien » ordonnées d’un professeur. Mais les quelques cours magistraux sont là pour remettre les choses au clair, si besoin est. Et il y a beaucoup moins d’informations à retenir. 

 

La devise de la méthode d’apprentissage à Lund pourrait être  « Learning by asking and searching »

 

                Le lab work :  Il s’agit de nous habituer à notre futur lieu de travail. Nous devons passer en moyenne 10h par semaine dans un laboratoire, mais c’est très modulable. Le but est de s’entrainer à pratiquer différentes techniques.  Maintenant je suis une pro pour les "staining blot" et les Western Blot ! (C'est moi qui l'a fait! )

C’est un peu de la cuisine avec des éprouvettes ! Mais avec un peu moins de place laissée à l’improvisation et l’approximation…

Je suis avec Adnan, un des garçons de ma classe, avec qui j’ai la chance de bien m’entendre. J’aime beaucoup ce temps passé au laboratoire : on refait le monde (en anglais !) avec Adnan , pendant les nombreuses heures d’attentes ( incubation, rincage… )

Et oui, ce n’est pas une surprise, pour être chercheur il faut être… Patient !

 

Cette enrichissante expérience de laboratoire m’a permis de confirmer que je n’aurais jamais la patience d’être chercheuse ! Dans nos bouquins de physio, il y a des schémas, avec plein de flèches. Mais je n’imaginais pas que pour démontrer l’existence d’une miniscule et insignifiante fléche, il fallait des mois de manipulations et de nombreux échecs. Tout ca pour arriver à un résultat dont on est jamais vraiment sûr…

 

Bref, je veux trop de concret pour être chercheuse, mais je ne suis vraiment pas déçue de vivre cette experience !

 

 

 

 

 

 

 

-Pour le deuxième semestre, je n’ai pas beaucoup d’infos. Ce ne sont plus des cours. Nous passons la grande partie du temps dans un laboratoire, pour un projet.

 

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